Ce fameux grain du vinyle
C'est un mot qui revient souvent, le fameux grain du vinyle... C'est souvent d'ailleurs des gens qui n'y connaissent rien qui en parlent. Ils trouvent la l'occasion de discuter avec l'amateur de vinyle du pourquoi de l'achat de ce format.

Un peu comme la madeleine de Proust, le disque qui craque posséderait un charme. Celui de nous ramener à une époque, celle d'avant le cd. On se remémore, la larme à l'oeil, le mange disque, notre 45 tour de la danse des canards, la stéréo du paternel qu'on n'avait pas le droit de toucher...

Je vous arrête tout de suite (en bruit de fond, l'aiguille qui dérape sur le disque vinyle).

Non, les craquements n'ont rien de charmant et quand j'achète un disque et qu'il craque c'est comme si j'achetais un pull en laine déjà bouloché. C'est non.

Mes disques vinyles, d'occasion je les aime si possible scellés, casi neufs quoi. Mint, Near Mint, VG++. Voilà des mots qui me plaisent.

Et le charme du vinyle, ne tient pas qu'à l'objet mais à ce qu'il contient. De la musique enregistré de manière analogique.
Et dans cette musique j'aime pouvoir distinguer les instruments, le travail d'enregistrement et tout plein d'autres choses qui mériteraient un livre.

Le craquement c'est un bruit parasite, il m'irrite le tympan. Tout comme le tchiii, tchiii du 64 bit.

Vous remarquerez d'ailleurs qu'il n'y a pas de mot pour caractériser ce bruit métallique propre aux fichiers numériques de basse qualité.






Rédigé par Ana Maria Esteves de Mesquita le Mercredi 23 Novembre 2011 à 17:10 | Commentaires (0)
Hum, la musique de demain se profile surtout vers un lien du type du producteur au consommateur sans intermédiaires. Les seules intermédiaires sont les plus gros qui peuvent avoir l'autorisation (et les moyens) de vendre des mp3. Bye bye les disquaires. Il ne restera que les miettes de l'affiliation et on sera probablement assez bête pour se jeter dessus et s'en contenter. Surtout que Google+ vient de lancer son service de musique en ligne. Comment une seule compagnie peut-elle faire la pluie et le beau temps sur la gestion du contenu ? C'est fou quand on y pense.

J'ai envie de dire, faites comme les 200 labels indépendants qui viennent de quitter Spotify. Choisissez la voix de l'indépendance. Et méfiez vous de itunes et autres Believe. (du genre les contrats de 5 pages en anglais, pas d'interlocuteur joignable en cas de question et ton morceau compilé sans que tu touches des droits, cf le contrat en anglais...). Don't believe the hype.


www.lamusiquedemain.com

Rédigé par Ana Maria Esteves de Mesquita le Mercredi 23 Novembre 2011 à 16:59 | Commentaires (0)
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