Combien gagne un artiste par CD vendu ?

Je suis partie de cet article (http://www.newsring.fr/medias-tech/292-internet-le-partage-est-il-un-droit/4837-megaupload-loffre-megabox-prevoyait-la-remuneration-des-artistes-a-90 ) citant comme source une des publications de l’IRMA http://www.irma.asso.fr/L-Edition-musicale

Pour un disque vendu au grossiste, 13.34 € HT, les droits se répartissent comme ceci :

Source : Newsring.fr / L’Édition Musicale, Éditions Irma.

 

combiengagneartiste-parCd

 

 

Combien faut-il vendre de disque par mois pour toucher le smic (environ 1000 euros net) ?

Interprète : 854,70
Auteur : 3448,28
Compositeur : 3448,28
Editeur : 261,78
Producteur : 386,10
Distributeur : 193,05

Bien entendu, ces chiffres sont faux. Où sont les charges sociales ? Les loyers, l’électricité, les frais de comptabilités, les impôts sur les sociétés, les impôts sur le revenus, la TVA, etc…. Cela donne juste un aperçu du volume de vente qu’il faut générer.
Et si un interprète reçoit un chèque de la SACEM, le distributeur lui, a toutes les charges énumérées ci dessuss (on est loin de la réalité) à payer en tant qu’entreprise française.

Ps : Vous aurez noté le prix grossiste…

Ce fameux grain du vinyle

C’est un mot qui revient souvent, le fameux grain du vinyle… C’est souvent d’ailleurs des gens qui n’y connaissent pas grand chose qui en parlent. Ils trouvent là l’occasion de discuter avec l’amateur de vinyle du pourquoi de l’achat de ce format comme on parlerait du temps qu’il fait.
Un peu comme la madeleine de Proust, le disque qui craque posséderait un charme. Celui de nous ramener à une époque, celle d’avant le cd. On se remémore, la larme à l’oeil,  le mange disque, notre 45 tours de la danse des canards, la stéréo du paternel qu’on n’avait pas le droit de toucher…
Je vous arrête tout de suite (en bruit de fond, l’aiguille qui dérape sur le disque vinyle).
Non, les craquements n’ont rien de charmant et quand j’achète un disque et qu’il craque c’est comme si j’achetais un pull en laine déjà bouloché. C’est non.
Mes disques vinyles, d’occasion je les aime en très bon état, si possible scellés, casi neufs quoi. Mint, Near Mint, VG++. Voilà des mots qui me plaisent.
Et le charme du vinyle, ne tient pas qu’à l’objet mais à ce qu’il contient. De la musique enregistré de manière analogique.
Et dans cette musique j’aime pouvoir distinguer les instruments, le travail d’enregistrement et tout plein d’autres choses qui mériteraient un livre.
Le craquement c’est un bruit parasite, il m’irrite le tympan. Tout comme le tchiii, tchiii du 64 bit.
Vous remarquerez d’ailleurs qu’il n’y a pas de mot pour caractériser ce bruit métallique propre aux fichiers numériques de basse qualité.
 Ce fameux grain du vinyle