C’est un mot qui revient souvent, le fameux grain du vinyle… C’est souvent d’ailleurs des gens qui n’y connaissent pas grand chose qui en parlent. Ils trouvent là l’occasion de discuter avec l’amateur de vinyle du pourquoi de l’achat de ce format comme on parlerait du temps qu’il fait.
Un peu comme la madeleine de Proust, le disque qui craque posséderait un charme. Celui de nous ramener à une époque, celle d’avant le cd. On se remémore, la larme à l’oeil, le mange disque, notre 45 tours de la danse des canards, la stéréo du paternel qu’on n’avait pas le droit de toucher…
Je vous arrête tout de suite (en bruit de fond, l’aiguille qui dérape sur le disque vinyle).
Non, les craquements n’ont rien de charmant et quand j’achète un disque et qu’il craque c’est comme si j’achetais un pull en laine déjà bouloché. C’est non.
Mes disques vinyles, d’occasion je les aime en très bon état, si possible scellés, casi neufs quoi. Mint, Near Mint, VG++. Voilà des mots qui me plaisent.
Et le charme du vinyle, ne tient pas qu’à l’objet mais à ce qu’il contient. De la musique enregistré de manière analogique.
Et dans cette musique j’aime pouvoir distinguer les instruments, le travail d’enregistrement et tout plein d’autres choses qui mériteraient un livre.
Le craquement c’est un bruit parasite, il m’irrite le tympan. Tout comme le tchiii, tchiii du 64 bit.
Vous remarquerez d’ailleurs qu’il n’y a pas de mot pour caractériser ce bruit métallique propre aux fichiers numériques de basse qualité.